Le parc immobilier de la capitale aurait-il des bouffées de chaleur ?
500 immeubles de Paris ont ainsi été soumis à une série de photographies thermiques, tant aériennes que « terrestres », permettant de visualiser de manière précise la chaleur dégagée par ceux-ci. Adjoint à l’Environnement, Denis Baupin expliquait à ce sujet que « les cartes aériennes ne permettent de voir que les déperditions d’énergie par les toits. Nous aurons donc également quatre photos de façade par bâtiment, la couleur rouge représentant les pertes d’énergie les plus importantes ». Avec près de 80% de son parc immobilier construit avant l’apparition des premières réglementations thermiques, Paris se dote là d’un dispositif fort appréciable dans l’application des préconisations du Grenelle de l’Environnement. Après avoir identifié son logement, chaque parisien pourra bénéficier de conseils permettant de réduire, le cas échéant, ses déperditions d’énergies. Il ne s’agit toutefois là que d’un outil à vocation informative qu’il convient de ne pas confondre avec le diagnostic immobilier de performance énergétique (diagnostic DPE). En effet, pour Denis Baupin, « cette photographie ne remplace pas un diagnostic thermique ».
Cette initiative environnementale ne devrait pas se limiter à cette seule carte thermique puisque celle-ci pourrait, dans le courant 2010, se décliner sur un site internet accessible à tous. A l’heure où le réseau d’agences immobilières Century 21 annonce la fin de la baisse des prix à Paris (le prix du mètre carré passant de 6.157 euros au 1er semestre à 6.386 euros aujourd’hui, soit une hausse de 3,7% en 3 mois), la visualisation thermographique des logements pourrait peut être représenter, pour les éventuels acquéreurs, un nouveau facteur de négociation. source : le-diagnostic-immobilier.com